Paix à Gaza

GAZA : ARRÊTEZ LE MASSACRE, PLACE À LA PAIX

Avec déjà plus de 370 morts et la poursuite des bombardements de civils dans le sud d’Israël, il est temps de demander aux dirigeants mondiaux de faire cesser l’escalade de la violence qui caractérise le conflit israélo-palestinien depuis trop longtemps.

Signez la pétition ci-dessous, demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et que la paix règne enfin entre Israël et la Palestine en 2009.

 
Pétition au Conseil de sécurité de l’ONU, à l’Union européenne, à la Ligue arabe et aux États-Unis :
Nous vous implorons d’agir immédiatement pour faire respecter un cessez-le-feu total dans la bande de Gaza, pour protéger tous les civils et pour freiner la crise humanitaire grandissante. Seules des actions et une surveillance internationales robustes seront en mesure de faire arrêter le massacre, de rouvrir les points de passage vers Gaza et de favoriser un réel progrès vers la paix en 2009.

http://www.avaaz.org/fr/gaza_time_for_peace/

 

La librairie Lello § Irmao de Porto

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Porto, que sa beauté, son authenticité, son caractère ont désignée tour à tour comme  patrimoine mondial de l’humanité (1996) puis comme capitale européenne de la culture (1999), la ville d’Alvaro Siza est une ville insolite. Accrochée au flanc d’une colline dégringolant vers le Douro, éclairée d’un soleil cinglant qui fait étinceler les pavés sonores et les terres cuites vernissées, le Port, comme l’appelaient déjà les Romains, s’impose au visiteur.  A l’extrémité d’artères rectilignes en montagnes russes des églises baroques revêtues d’azulejos se regardent.

Le patrimoine architectural recèle des trésors inouïs de toutes les époques qui ont miraculeusement échappé aux démolitions; la fin du XIXe siècle a marqué la ville d’une forte empreinte éclectique. C’est ainsi que l’on conserve des bâtiments administratifs, des cafés, mais aussi des magasins intacts depuis ce temps et toujours en activité. La librairie Lello, construite en 1881 par l’architecte Xavier Esteves pour le lettré José Pinto de Sousa Lello, dresse sa façade Art Nouveau « gothique », immaculée, dans la rue des Carmélites, bordée de magnifiques immeubles 1900. La façade étroite est ornée de sgraffites, percée d’une vitrine dans un ample arc Tudor tendu et surmontée d’un pignon dentelé à claire-voie de remplages. Elle fonctionnait comme une enseigne pour ce qui était alors aussi la plus prestigieuse maison d’édition du Portugal.

L’intérieur du magasin, entièrement tapissé de bibliothèques de bois ouvragées, abrite en son centre un escalier tournant aux courbes savantes qui déroule avec hardiesse ses volées et ses paliers aux emmarchements curvilignes.

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Une verrière zénithale dispense au fond du magasin un éclairage qui complète les jours pris en façade. Une devise en latin s’affiche au centre du vitrail, une devise sur laquelle il y aurait , à tout égard, à méditer aujourd’hui: « Decus in labore », ce qui peut se traduire par Honneur dans le travail. Et ce temple du livre offrait en effet à son personnel un cadre exceptionnel, pleinement  empreint de  dignité artistique.

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Tous les dispositifs d’origine existent encore aujourd’hui pour l’enchantement des touristes et des clients ordinaires. En 1996, le quotidien espagnol El País lui a accordé le titre de  » plus belle librairie du monde « , titre qu’il paraît difficile de contester.

Halte aux migrations de l’UBS

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On pourrait sans trop exagérer dire qu’un bâtiment sur quatre du centre ville de Genève est un établissement bancaire. Genève toutefois possède un quartier qu’on appelle le quartier des banques et qui remonte à la seconde moitié du XIXe siècle. Des beaux bâtiments fazystes à toiture Mansart, construits dans le périmètre situé entre le Grand Théâtre, le Rhône, la rue de la Corraterie et le boulevard Georges Favon, abritent encore plusieurs établissements bancaires. Le secteur Bel-Air-Corraterie offre a lui seul une importante concentration de banques et l’on y assiste depuis une vingtaine d’années à un étourdissant ballet de chaises musicales.

Le Crédit Lyonnais du quai de la Poste s’installa en 1876 dans l’ancien marché couvert transformé en nouvelle poste par Jacques-Louis Brocher dans les années 1840. Le premier siège de la Société de Banques Suisse fut construit au n° 6 de la Corraterie par Edmond Fatio en 1911-1912, à l’emplacement d’un tronçon de la rue de la Corraterie malheureusement tombé à l’occasion du percement de la rue du Stand. Maurice Turrettini construisit en lieu et place de la Maison des Trois Rois de Bel Air le siège du Crédit Suisse, conservé à son emplacement sous une carrosserie clinquante. Tout les quinquagénaires se souviennent encore du scandale suscité par la construction de la Caisse d’Epargne de la Corraterie (1968-1972), surnommée la Kaba; cette dernière, à laquelle on avait fini par s’habituer, vient de subir un rhabillage BCBG aseptisé pour le compte de BNP Paribas.

boule29.JPGL’histoire pleine de péripéties du parc immobilier de l’UBS au centre ville de Genève est une histoire qui mériterait d’être finement analysée. UBS résulte comme chacun sait de la fusion en 1998 de la Société de Banque Suisse et de l’Union de Banques Suisses. UBS se retrouve de ce fait à la tête d’un important patrimoine immobilier. Peu de temps avant la fusion la SBS, forte de son magnifique hôtel des banques angle rue de la Corraterie et rue de la Confédération, a procédé à d’importants travaux sur le n° 5 rue de la Corraterie, un immeuble de Marc Camoletti construit au début du XXe siècle à l’emplacement de l’ancienne Tour Thelusson.  Cette opération de la fin des années 1980 fit couler beaucoup d’encre. En effet les associations d’architectes et les défenseurs du patrimoine s’insurgèrent contre l’empaillage du bâtiment, dont on ne conserva que la façade derrière laquelle on construisit un bâtiment bancaire moderne doté de quatre niveaux de sous-sols pour les safes. A cette occasion le magnifique siège de la SBS sur la rue de la Confédération fut complètement remodelé; il perdit son splendide hall des guichets, morcelé et remplacé pour partie par le chocolatier Desplanches et pour partie par d’autres locaux commerciaux.

Les aléas récents font que l’UBS annonce vouloir se dessaisir de son siège de la rue de la Confédération, qui devrait être transformé en commerces.  Les bâtiments de la Corraterie devraient suffire. Mais on apprend que la banque lorgne aussi sur le côté pair de la rue, le bel alignement construit sur les plans de Guillaume-Henri Dufour et de Samuel Vaucher, sous la Restauration genevoise, comme une petite rue de Rivoli, résidentielle et commerçante. Avec ses belles arcades commerciales l’alignement a réussi à échapper jusqu’à présent à l’occupation bancaire. Contrairement au côté impair qui comprend notamment la maison devenue Lombard, Odier, Darier, Hentsch et Cie au n° 11, un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle amplifié et modifié au cours du XXe siècle et qui a conservé sa fonction d’hôtel bancaire jusqu’à nos jours.

Cette fébrilité du secteur économique pèse lourd sur le patrimoine genevois depuis l’époque des Trente Glorieuses. Les Genevois lui ont sacrifié leurs quais, leurs Rues Basses, leurs anciens grands magasins. Or le patrimoine architectural ne devrait en aucun cas être à ce point inféodé aux aléas de l’économie. En effet il se définit comme un héritage qui nous vient de nos pères et que nous avons le devoir moral de léguer à la postérité. A ce titre le côté pair de la rue de la Corraterie mérite qu’on en protège la forme et les activités qui s’y trouvent.

 

 

 

 

Le quart monde de l’Université de Genève

Deux étudiantes en Lettres de l’Université de Genève, Jennifer Burkard et Jessica Mastrototaro, ont convoqué une hier une conférence de presse pour déplorer les conditions de travail qui sont les leurs à Genève. L’incendie de l’ancienne Ecole de chimie a encore dégradé des conditions de travail qui étaient déjà précaires jusque là. Plusieurs étudiants et un grand nombre d’enseignants d’allemande, d’anglais, d’italien, d’espagnol, de musicologie et d’histoire de l’art, ainsi que des bibliothécaires étaient présents pour témoigner leur solidarité et dire le triste sort réservé à la Faculté des Lettres, parente pauvre de l’Université.

Quelle réponse pour l’heure à ces justes doléances? Le « Grand projet » pour la Faculté des Lettres (un impossible Grand Louvre de l’UNIGE), repoussé d’année en année. Ce Grand Projet prévoit le remaniement du bâtiment des Bastions et de l’Ecole de Chimie. Il suscite à juste titre la réticence de la Commission des Monuments et des Sites, puisque le parti choisi (cette forme d’iconoclasme n’arrive décidemment qu’à Genève!) crève largement le toit du bâtiment des Bastions pour y placer la « Grande bibliothèque » de la Faculté des Lettres! Le sort de l’ancienne Ecole de Chimie est donc étroitement lié à celui de l’Université de Carl Vogt qu’on se propose de reprofiler (et c’est un euphémisme), sans doute pour fêter dignement son 450e! 

La directrice de l’Office des Bâtiments de l’Etat de Genève répète avec obstination qu’il n’est pas question d’engager des travaux de remise en état à l’Ecole de Chimie avant que le Grand Projet ne soit adopté. Chère Madame Prini Saggio, votre obstination est de mauvais aloi! Il vous faudra bien délier les cordons de la bourse pour assurer cet entretien minimum réclamé par les étudiants et les enseignants pour assurer un tant soit peu de confort et de sécurité! Il y a trop longtemps que la Faculté des Lettres est le quart monde de l’Université de Genève.

http://www.tdg.ch/geneve/actu/ne-veulent-uni-ruine-2008-12-16

L’ACES fête ses deux ans

L’ASSOCIATION CULTURELLE EGYPTO-SUISSE fête ses deux ans. Constituée en novembre 2006 par un comité fondateur de trois membres, l’Association culturelle égypto-suisse connaît un réel succès. Elle réunit régulièrement ses membres autour d’activités culturelles de qualité dans la vie genevoise. Des conférences, des visites d’expositions, des spectacles, des soirées conviviales tourant autour de l’Egypte, ancienne ou contemporaine, rallient un public de Suisses amoureux de l’Egypte et d’Egyptiens ravis d’entendre parler de leur culture nationale.

Le 9 décembre dans la salle U 259 de UniDufour, 24 rue du Général Dufour, 2e étage, à 18h30, le grand musicologue genevois, Pierre Michot, viendra nous entretenir de MOZART L’EGYPTIEN (voir précédemment dans ce blog, Pierre Michot Mozart l’Egyptien). Cette séance, qui promet d’être passionnante, est ouverte à tout public intéressé.

En janvier Fouad Sarhank évoquera la famille royale d’Egypte lors d’une soirée au Café Papon; puis Sandrine Keriakos évoquera le statut des coptes en Egypte. Le programme de la fin de l’année est en cours d’élaboration;

L’ ASSOCIATION CULTURELLE EGYPTO-SUISSE se réjouit de vous accueillir lors de ses manifestations et de vous compter parmi ses membres.

http://www.arabia.pl/english/content/view/285/16/

 

 

Prendre du recul …

sydney opera house.jpgIl est souvent plaisant d’écouter le mercredi matin entre 10h00 et 11h00 l’émission Métropolis préparée par François Chaslin, l’excellent médiateur de l’architecture sur France-Culture. Ses invités, plus ou moins loquaces et articulés, abordent toutes sortes de sujets d’actualité, évoquent leurs publications récentes, les résument à l’intention des auditeurs avec plus ou moins de verve et de talent oratoire. Chaslin intervient, renchérit, questionne, anime.

Ce matin bouleversement du programme, car John Utzon, nonagénaire, est décédé dans la nuit. Immortalisé par sa victoire remportée lors du concours pour l’Opéra de Sydney en 1956 et par la réalisation scandaleuse qui s’en suivit. Utzon à certes marqué le monde de l’architecture contemporaine. L’Opéra de Sydney demeure à tout jamais une oeuvre phare, expressioniste coquille emblématique jetée dans la baie australe! Organique conception de béton armé amadoué et contraint, obéissant au formalisme udzonien.

Alexandre Gady, brillant « jeune » historien de l’architecture français, se trouve alors brimé dans l’exposé prévu sur ses importants et patients travaux relatifs aux hôtels particuliers français, qu’il s’efforce de résumer vitesse grand V. Tout cela pour briller sur France-Culture, grapiller peut-être des occurrences internet de plus… , très vite l’auditeur ne suit plus le rythme du débit accéléré. On se fait plaisir entre spécialistes!

Dommage de sacrifier ainsi l’histoire, la réflexion, le travail de fond sur le long terme, à une toujours discutable actualité des événements! Un nonagénaire meurt probablement chaque « seconde » quelque part dans le monde (développé!).

Tristes sols

GeneveMalbuisson1gr.jpgQuelques pensées surgies en arpentant les Rues Basses, tête en bas, ce qui arrive parfois! La foule se presse et je suis perdue dans mes pensées, les yeux rivés sur le sol. Tristes sols de Genève au diapason avec de tristes mobiliers urbains et de tristes signalétiques, surtout disparates … Le passage Malbuisson, un passage de grande ancienneté, maintes fois remanié, le long duquel les commerces n’en finissent pas de se remplacer les uns les autres, un passage jamais fini, dont l’horloge de l’Escalade constitue une attraction certaine, comme le relate la notice du site de Genève-Tourisme:

« Nous vous invitons à assister gratuitement au fameux spectacle donné chaque jour et à chaque heure tapante par l’horloge du passage Malbuisson qu’accompagne, pendant que son carillon de 16 cloches égrène sa mélodie, un long cortège de 13 chars et de 42 personnages de bronze », réalisé par Edouard Wirth, horloger, sur le thème de l’Escalade et coulé par le fondeur d’art, Jean-Marie Pastori.

Ca c’est pour qui regarde vers le haut, mais pour celui qui déambule tête en bas, un carrelage de cuisine avec des carreaux de terres cuites rouges, un carrelage sans charme, pauvre et lacunaire, mais dessiné par Maurice Braillard. A ce titre vénéré, bien que modeste, abîmé et en total décalage avec la gentrification complète du lieu. Un lieu qui pourrait appeler le tapis de marbre ou de granit tant qu’à faire!

A deux pas de là, le tronçon de la rue de la Confédération dessiné par Janos Farago dans les années 80′, une projection au sol du plan Billon et du parcellaire médiéval de la rue, concept de luxe à tout jamais incompris du grand public, du temps où la Ville de Genève avait de l’argent. Ce tronçon de concept, amplement rehaussé de plusieurs générations de chewings gum incrustés, s’arrête brutalement à la place Longemalle. Nous ne qualifierons pas la rue du Vieux Collège qui n’a encore profité d’aucun projet de rénovation de la chaussée que ce soit.

La question ici et ailleurs: pourquoi tant de disparate et de négligence dans les revêtements de sols alors que certaines villes s’emploient par là à qualifier des lieux et à leur procurer une identité commune? Une incohérence qui reflète les tiraillements à hue et à dia et les projets de courte vue dont Genève est championne toutes catégories, Genève où le projet du successeur chasse immanquablement le projet du prédecesseur.

 

 

 

 


 

 

 

La construction du paysage culturel helvétique

heidiland2.jpg          Dysneylandisée, la pastorale helvétique demeure un solide créneau que les successeurs de Thomas Cook exploitent ad nauseam. Heidy a remplacé Helvetia et on a créé un Heidyland à l’intention des touristes japonais, ces mêmes touristes pour lesquels de faux pâtres suisses, à la solde de Kuoni, jouent du cor des Alpes en pleine ville de Genève.

            L' »enferrement des Alpes » est devenu un processus inéluctable quand bien même la ferraille des téléphériques et autres remontées mécaniques a souvent remplacé celle des crémaillères; les rubans bitumés d’autoroutes et leurs corollaires de tunnels s’insinuent à travers tout le pays, parfois au prix d’âpres disputes comme celle qu’anima Franz Weber à propos du tronçon d’autoroute Montreux-Villeneuve, métamorphosant irrémédiablement la toile de fond du paysage de Chillon, rendu célèbre par le Child Harold de Lord Byron.

            Les paysages les plus célèbres nous semblent épuisés; ils demeurent néanmoins ceux qui sont les plus recherchés, par on ne sait quelle inertie, peut-être parce que le touriste moyen aspire à une Suisse virtuelle telle qu’il peut la pratiquer sur le web. Aux dires de certain directeur d’office de tourisme, et malgré tous les efforts déployés pour faire connaître les villes suisses, la seule chose que l’on veut savoir à l’étranger c’est « si le Cervin est bien toujours à la même place! »

            Il y aurait pourtant fort à faire aujourd’hui à donner de la Suisse une image plus proche de ses réalités, une image qui valorise aussi la culture urbaine en contrepoint de la civilisation des bergers, une image qui valorise aussi les arts et les techniques en contrepoint d’un folklore devenu désuet. Mais remontons l’histoire de cette mise en scène.

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Que se passe-t-il au Collège Calvin?

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Le Collège Calvin est indubitablement l’un de nos plus vénérables monuments. Vénérable par son ancienneté puisqu’il s’apprête à fêter ses 450 ans en 2009, tout comme l’Université du reste, vénérable comme monument remontant à la Renaissance, vénérable comme institution fondée par Jean Calvin en tant qu’Académie. Plusieurs manifestations se préparent pour célébrer cet anniversaire et notamment une publication de Pierre Monnoyeur, historien de l’architecture et grand connaisseur de l’édifice.

Des travaux de restauration du Collège Calvin, très attendus et très mérités, ont commencé au printemps 2008. S’agissant d’un monument classé de grande ancienneté, on se pose tout de même un certain nombre de questions quant aux garanties prises relativement aux compétences mises en oeuvre sur ce chantier où des connaissances très pointues en matière de restauration monumentale s’imposent.

On apprenait il y a quelques jours qu’une colonne du XVIe siècle, signalée par Albert- E. Roussy, ancien directeur du Collège n’avait pas même été protégée lors de travaux entrepris dans l’extraordinaire charpente à poteaux d’origine.  De même on remarquait les dégâts causés par le passage du karcher sur les façades de la partie construite par Louis Viollier et Alfred Olivet dans les années 1880. Un tableau d’Albert Durade, représentant la fondation du collège Calvin et suspendu au revers du mur traité au karcher s’en est trouvé endommagé!

Le chantier est à présent suspendu et l’on attend le résultat des expertises demandées. On ne peut que redouter que l’auguste monument classé ne soit pas entre les meilleures mains, des mains de spécialistes de la restauration monumentale à même de conduire le chantier et les ouvriers de sorte à éviter tout faux pas.