Un Master of advanced studies en
Conservation du Patrimoine et Muséologie des Beaux-Arts
organisé par les Universités romandes
pour la rentrée 2009
Continuer à lire … « Conservation du patrimoine et Muséologie des Beaux-Arts »
Un Master of advanced studies en
Conservation du Patrimoine et Muséologie des Beaux-Arts
organisé par les Universités romandes
pour la rentrée 2009
Continuer à lire … « Conservation du patrimoine et Muséologie des Beaux-Arts »
L’Université de Genève vous invite
dans le cadre des « Grandes conférences du 450e »
mardi 24 mars à 18h30 à Uni Dufour
à entendre Dr Ismaïl Serageldin, directeur de la Bibliotheca Alexandrina,
sur le thème
Réinventer les centres culturels au XXIe siècle


L’architecture sans architectes survit dans mille régions du monde. Architecture simple, élémentaire, évidente, elle impose au spectateur qui s’attarde à l’observer, en marge des palais de maharajahs, ses qualités primordiales. Elle allie la forme à la fonction selon les meilleurs principes fonctionalistes et s’intègre au paysage du désert du Thar sans problèmes. Les « cottages » se succèdent les uns aux autres, méconnus et sousestimés, mais véritable patrimoine de terre.
Souvent les femmes construisent les maisons et les décorent. La technologie de la terre crue sur armature de branchages avec couverture de branches ou de chaume est d’une extrême simplicité. A la portée de chaque paysan et de chaque paysanne. L’unité d’habitation consiste en une case de plan circulaire souvent, ovoïde parfois. Chaque unité abrite famille ou bestiaux. Dans un pays où le terrain vaut peu, on accroît le nombre d’unités au gré de l’agrandissement de la famille. Ainsi se constituent des domaines, articulés autour d’une cour en terre battue, soigneusement balayée, et entourée d’un mur d’enceinte, qui comprennent un nombre variable de cases.

Cette architecture vernaculaire, comme déjà l’avait prônée Bernard Rudowsky dans la mémorable exposition du MOMA de 1964, Architecture without architects, a short introduction to non-pedigreed architecture, donne à réfléchir sur nos usages civilisés et nos logements architecturés. De cette rêverie, et si l’on prend en compte le souci de développement durable, l’habitat cultivé et ses raffinements, dans lequel nous vivons, n’en sort pas toujours grandi!

“Les possesseurs de capital stimuleront la classe ouvrière à acheter de plus en plus de biens coûteux, des maisons, de la technologie, la poussant à contracter des crédits de plus en plus importants, jusqu’à ce que leur dette devienne insupportable. La dette impayée conduira à la banqueroute des banques qui seront nationalisées et l’Etat devra prendre le chemin qui finira par le conduire au communisme. » (Karl Marx, Le Capital, 1867)
L’Association Culturelle Egypto-Suisse
a le plaisir de vous convier à la conférence de
Sandrine Keriakos,
Maître-assistante au Département d’Arabe
de l’Université de Genève
Les Coptes : identité politique et religieuse
Mardi 3 mars à 18h15 précises
Université UniDufour
24, rue Général Dufour
Salle U 259 (2e étage)
Entrée libre
La mission internationale organisée par l’Association Save the heritage of Hassan Fathy sur place à Nouveau Gourna du 22 au 27 janvier et a constaté de nombreux problèmes préoccupants en plusieurs endroits du village. Elle est cependant particulièrement catastrophée du chantier de construction de deux bâtiments administratifs, entrepris tout récemment au dos du magnifique théâtre de Hassan Fathy. Qu’un tel chantier ait pu être entrepris alors que l’Association est créée depuis une année et bénéficie du soutien de Madame Moubarak est tout simplement consternant.
Continuer à lire … « Le théâtre de Nouveau Gourna en danger »
Le village de Nouveau Gourna (rive ouest de Louxor) est considéré comme un Patrimoine de l’Humanité quand bien même il ne figure pas encore sur les listes de l’UNESCO. La mission de Save the Heritage of Hassan Fathy qui s’est rendue sur place du 22 au 27 janvier 2009 a constaté que ce patrimoine est au bord de la ruine. Pire un chantier pour deux bâtiment administratifs vient de commencer sur l’esplanade des fêtes située à l’arrière du magnifique théâtre de Hassan Fathy, quant à lui encore en bon état de conservation. Il faut absolument STOPPER ces constructions qui vont irrémédiablement durcir la situation de non retour. Adhérez à Save the heritage of Hassan Fathy (www.fathyheritage.com) et au groupe de Facebook.com Save Gourna!
L’association internationale Save the heritage of Hassan Fathy qui s’est constituée à Genève le 28 février 2008 organise la mission de la dernière chance pour sauver le Nouveau Gourna de Hassan Fathy. Ce village qui est l’oeuvre majeure de l’architecte célébré internationalement et récompensé par plusieurs prix internationaux dont le Grand Prix de la Fondation Aga Khan est en ruines. Quand bien même il a servi de modèle au monde entier, des Amériques à l’Afrique subsaharienne, en passant par l’Asie, il est actuellement dans un état de dégradation avancée. La mission de la dernière chance est entièrement bénévole et l’Association Save the heritage of Hassan Fathy espère réussir à mettre en route un processus de réflexion quant au réusage et à la restauration du village. Tout sponsoring est bienvenu.
Continuer à lire … « La mission de la dernière chance pour sauver Nouveau Gourna »
Avec déjà plus de 370 morts et la poursuite des bombardements de civils dans le sud d’Israël, il est temps de demander aux dirigeants mondiaux de faire cesser l’escalade de la violence qui caractérise le conflit israélo-palestinien depuis trop longtemps.
Signez la pétition ci-dessous, demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et que la paix règne enfin entre Israël et la Palestine en 2009.
http://www.avaaz.org/fr/gaza_time_for_peace/

Porto, que sa beauté, son authenticité, son caractère ont désignée tour à tour comme patrimoine mondial de l’humanité (1996) puis comme capitale européenne de la culture (1999), la ville d’Alvaro Siza est une ville insolite. Accrochée au flanc d’une colline dégringolant vers le Douro, éclairée d’un soleil cinglant qui fait étinceler les pavés sonores et les terres cuites vernissées, le Port, comme l’appelaient déjà les Romains, s’impose au visiteur. A l’extrémité d’artères rectilignes en montagnes russes des églises baroques revêtues d’azulejos se regardent.
Le patrimoine architectural recèle des trésors inouïs de toutes les époques qui ont miraculeusement échappé aux démolitions; la fin du XIXe siècle a marqué la ville d’une forte empreinte éclectique. C’est ainsi que l’on conserve des bâtiments administratifs, des cafés, mais aussi des magasins intacts depuis ce temps et toujours en activité. La librairie Lello, construite en 1881 par l’architecte Xavier Esteves pour le lettré José Pinto de Sousa Lello, dresse sa façade Art Nouveau « gothique », immaculée, dans la rue des Carmélites, bordée de magnifiques immeubles 1900. La façade étroite est ornée de sgraffites, percée d’une vitrine dans un ample arc Tudor tendu et surmontée d’un pignon dentelé à claire-voie de remplages. Elle fonctionnait comme une enseigne pour ce qui était alors aussi la plus prestigieuse maison d’édition du Portugal.
L’intérieur du magasin, entièrement tapissé de bibliothèques de bois ouvragées, abrite en son centre un escalier tournant aux courbes savantes qui déroule avec hardiesse ses volées et ses paliers aux emmarchements curvilignes.
Une verrière zénithale dispense au fond du magasin un éclairage qui complète les jours pris en façade. Une devise en latin s’affiche au centre du vitrail, une devise sur laquelle il y aurait , à tout égard, à méditer aujourd’hui: « Decus in labore », ce qui peut se traduire par Honneur dans le travail. Et ce temple du livre offrait en effet à son personnel un cadre exceptionnel, pleinement empreint de dignité artistique.

Tous les dispositifs d’origine existent encore aujourd’hui pour l’enchantement des touristes et des clients ordinaires. En 1996, le quotidien espagnol El País lui a accordé le titre de » plus belle librairie du monde « , titre qu’il paraît difficile de contester.