Et si Genève était (toujours) une ville magnifique …

Et si Genève était (toujours) une ville magnifique …! Soleil radieux en cet après-midi d’automne. La liberté du déplacement en TPG qui fonctionne bien depuis le matin. Un tram suit l’autre, vite; j’arrive à l’Uni en moins de vingt minutes, délivrée du souci du parcage, des rondes répétées et obstinées, effectuées par des paires de contractuel(le)s, têtues et inflexibles, ronde qui devient sarabande répétée, un peu frénétique, dans le quartier Candolle/Place Neuve. Bien sûr je me bouche un peu le nez pour tenter de ne pas aspirer l’air vicé des gaz d’échappement. Comme est nauséabond le produit de nos pots, catalysés ou pas, quand on est piéton!

 

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Tram 13 jusqu’à Avenue de France! Il est 14h30 et ça roule … tandis que 4X4, Smarts, et autres cylindrées piétinent sur le pont de la Coulouvrenière. Je me félicite de cette progression sans encombres. Pourquoi diantre continuer d’emprunter son propre véhicule? Et si on l’interdisait purement et simplement. Pas lieu d’être en ville. Sent mauvais. Est bruyant. Encombre nos rues. Est persécuté par les aubergines de toutes sortes. Au volant trop de primates incivils, irrespectueux, dangereux et irresponsables qui nous pourrissent la vi(ll)e!

Ou si l’on appliquait une taxe de franchissement du centre, bien sévère, bien prohibitive, une règle pour tous. Et si l’on multipliait des navettes, taxis, véhicules collectifs électriques? La marche à pied, le vélo? J’arrive à l’angle avenue de France/rue de Lausanne en moins d’un quart d’heure depuis place du Cirque. Quel record! Ma Punto aurait mis la grosse demi-heure à parcourir au même moment le même trajet! Et ensuite j’aurais sans doute dû effectuer trois fois le tour du quartier pour espérer ranger ma tôle en zone bleue, en épi sous parcomètre, Dieu sait où!

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Une petite heure plus tard, vers 16h15, il est temps de prendre le chemin du retour. Il fait un temps splendide. Je décide de couper par le parc de la villa Moynier, tandis que le ballet (pourquoi du reste appelle-t-on ça un ballet?) des voitures s’intensifie. Place de jeux, mamans et poussettes, feuilles mortes, pelouses, moiteurs automnales, et accostée à son ponton d’amarrage … , une mouette! La jeune condutrice attend, quelques passagers à bord, des touristes et des autochtones! J’ai l’impression d’être en vacances. Le lac est plat, le Mont-Blanc illuminé par un soleil bas qui bientôt se couchera, comme dans les descriptions, c’est la belle Genève, une Genève grandiose, qui s’offre à moi, enchantée. La traversée sera simplement féérique jusqu’au Port Noir.

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Ensuite les pieds, bon pour la santé, pour remonter jusqu’à la Gradelle par les parcs de la rive gauche, celui des Eaux-Vives en particulier. Tandis que le trafic automobile s’intensifie et que les grandes pénétrantes bouchonnent tristement et inefficacement. Genève peut être une ville magnifique!

 

 

3 réflexions sur « Et si Genève était (toujours) une ville magnifique … »

  1. Cheveux aux vent petite saccoche d’étudiante éternelle, votre emploi du temps à l’air très agréable, j’en suis ravi pour vous.
    Moralité, il est plus facile d’étudier les belles pierres que de les porter.
    Ahhhh les bonnes senteurs dans les TPG aux heures de pointes en été, Guerlain peut se rhabiller ;-

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  2. Cher Jimjim,
    Cette liberté d’avoir parfois congé le vendredi entre 16h00 et 18h00, c’est celle que l’on obtient après bac + 15, en ayant appris à oublier la notion de week-end, de soirées, de congés payés, de vacances … Alors, oui, la traversée du lac en mouette, un vendredi fin d’après-midi, c’est le panard!

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  3. Cette liberté vous honore chère Leila(bravo),je voulais plutôt dire qu’il est plus cool d’utiliser les TPG à 14h30 pour aller se promener que tous les jours de 18h00 à 19h00 dans un bus bondé.

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