ABATTAGES AUX VERNETS

On abat sec aux abords du futur pont des Vernets, appelé à remplacer l’ancienne et vétuste passerelle. Les troncs séculaires tombent dégageant une vue imprenable sur l’Ecole de Médecine et la Tour de la télévision totalement relookée

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Toutes les autorisations seraient accordées y compris celle d’un aménagement paysager. Que le pont soit une priorité réclamée depuis longtemps ne fait aucun doute. Les travaux doivent durer deux ans et demi (les-travaux-qui-permettront-de-remplacer-la-passerelle-des-vernets-ont-commence)

Mais quid de l’aménagement paysager dans un des endroits les plus pourvus de charme de tout le territoire genevois? Une coulée de sauvagerie naturelle en pleine ville qui, au gré des saisons, déploie ses métamorphoses au fil tranquille ou capricieux du fleuve. Faut-il là encore imprégner le site de la main de l’homme et réduire le maigre part laissée dans notre ville à un peu d’effervescence indomptée?

2 réflexions sur « ABATTAGES AUX VERNETS »

  1. C’est vrai que lorsqu’on arrive devant la caserne de Vernets depuis la rue François-Dussaud, la nouvelle perspective est étonnante. Maintenant, qualifier l’endroit d’un des « plus pourvus de charme de tout le territoire genevois », n’exagérons rien… Les bords de l’Arve (qui au passage, est une rivière et non un fleuve)offrent à maints endroits, des recoins autrement plus bucoliques. Ici, entre l’insignifiante caserne, la plutôt moche tour TV, et la façade latérale tristement délabrée de l’école de Médecine, le nouveau pont Wilsdorf, pour autant qu’il soit réalisé selon les projets présentés, devrait plutôt enjoliver le paysage. Quant aux arbres séculaires, il est certain que cela fait toujours un pincement au coeur de les voir ainsi tronconnés, mais un proverbe bien connu ne dit-il pas qu’on ne peut pas faire d’omelette sans casser des oeufs?

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  2. Voltaire disait assez justement qu’un jardin pour être beau doit avoir « du peigné et du sauvage ». La Ville de Genève n’est bientôt plus qu’un territoire (plus ou moins bien) peigné. Les « dreadlocks » des berges de l’Arve en pleine ville, Cher Bernard, comme espace de liberté, un morceau de nature inespéré, dont savent profiter en priorité les promeneurs de chien du quartier … Ne vous est-il jamais arrivé de contempler depuis la passerelle, à un jet de pierre d’UniMail, le reflet inspirant des grands arbres dans l’eau?

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